Une initiation parmi d’autres qui déçoit. Que penser de l’astrologue qui n’aurait suivi que ces 20 leçons ?
Au sujet des dignités planétaires, Catherine Aubier présente le tableau traditionnel du septénaire, mais ne manque pas d’ajouter ceci: « La découverte des trois dernières planètes a obligé la règle à se plier à la réalité… A l’heure actuelle, le tableau des maîtrises se définit comme ci-après. » Suit enfin la « réalité » (à défaut de la vérité): le fameux tableau avec les maîtrises de Uranus, Neptune et Pluton. Pourquoi ne pas relativiser les choses et expliquer au débutant que la tradition a dit ceci mais que les astrologues d’après-guerre pensent ceci ou cela sans unanimité?
Dans le même genre j’ai relevé ce paragraphe: « Il existe plusieurs systèmes de domification. Tous prennent comme point de référence la position de l’Ascendant (point est de l’horizon) et du Milieu du Ciel (sud), mais certains répartissent les Maisons intermédiaires de façon régulière, tous les 30° (système de Maternus), tandis que d’autres […] ». L’auteur ouvre la voix sur d’autres domifications existantes, autres que celle de Placide, mais restreint la diversité des systèmes à peu de chose.
On regrettera aussi la légèreté avec laquelle le sujet des orbes est traité: il n’est question que d’orbe des aspects avec une marge plus importante attribuée aux luminaires.
Reste la partie « interprétation » dans laquelle le lecteur trouvera des interprétations pour les positions planétaires en signes puis en maisons ainsi que des interprétations pour les aspects. Quelques mots sur la dominante, le RET, les complexes et une démarche d’interprétation à suivre. Et quelques exemples.
Impression finale: bof. J’espère que les cours de Catherine Aubier sont plus solides.
Devenir astrologue en 20 leçons
De l’initiation à l’interprétation
de Catherine Aubier
Editions Solar, 1994, 265 p.
ISBN 2-263-00094-1