Il fallait bien être deux pour écrire un livre aussi désolant, aussi mal construit et aussi mal écrit. Le SIDA, vu à travers l’astrologie, est le sujet de ce livre, ce que n’indique pas clairement le titre (on le sait parce que les auteurs le disent enfin à la page 151 !). On le comprend au premier chapitre consacré à cette maladie, sans explication sur le livre lui-même. Il faudra même attendre la moitié du livre pour avoir droit enfin à une étude sur le SIDA qui aurait pu être intéressante. Malheureusement le seul thème étudié est à peine effleuré, servant en même temps d’explication sur la manière de monter un thème.
Du point de vue astrologique on trouve une perle comme l’exaltation de Mars en Scorpion ou alors des paragraphes qui ont de quoi faire perdre tout crédit aux auteurs. Comme celui-ci par exemple, p.74:
La lune noire est un point fictif dans le ciel, elle incarne le vide, la force immatérielle. Elle symbolise les épreuves à surmonter, le karma, les tendances secrètes. Elle précise par sa position et ses aspects les secteurs à surveiller.
Lilith moyenne (corrigée) correspond à la cause du problème.
Lilith vraie (corrigée) correspond aux effets produits sur la personne
Quant au style :
On peut, après compréhension du reçu de ses aspects, évoluer dans un sens de solutionner ses difficultés ou tout au moins de vivre mieux avec.
Phrase écrite en gras pour ne pas passer inaperçue dans le texte !
L’ouvrage est mal corrigé, et les auteurs semblent ne pas trop savoir s’il faut mettre des majuscules aux planètes, un « s » à Poissons, etc. Ce qui donne parfois des phrases étranges:
Pluton en Cancer entraîne une pathologie concernant la nutrition, la fécondité et l’apparition du Cancer ainsi que des problèmes d’estomac. (p.79)
Il semblerait aussi que pour les auteurs l’homosexualité, le sadomasochisme, la prostitution et la sodomie soient favorisés par le passage du Pluton en Scorpion.
Les seules pages intéressantes tenaient dans un article de revue: la liste des thèmes de personnes atteintes du SIDA et les facteurs que les auteurs pensent être en lien avec cette maladie.